Aquilon, c’est un dieu des vents du nord dans la mythologie romaine antique. Mais Aquilon c’est surtout une petite équipe d’archéologues passionnés qui souhaitent valoriser le patrimoine historique et architectural de Picardie, le patrimoine qui est tant usé par ces vents du nord, finalement pas si terribles qu’on le dit...
Pour ce faire, deux axes : l’étude d'une part et
l’ouverture au public de l'autre. Avec un regard
neuf, notre objectif est de dépoussiérer l’histoire des édifices
qui font la richesse du patrimoine de l’Oise et des alentours.
Il y a les grands sites connus de tous, comme les châteaux de
Pierrefonds, Rambures ou Chantilly, les abbayes de Chaalis,
Longpont ou Royaumont, les palais de Compiègne ou de
Villers-Cotterêts, mais qui réservent encore beaucoup de surprises.
Et il y a les sites plus modestes ou plus discrets, mais qui ont
tout autant marqué l’histoire locale, régionale ou nationale.
Nous nous faisons une spécialité de vous faire découvrir et
redécouvrir tous ces édifices, et les liens qu’ils
entretiennent dans l’Histoire, depuis leur fondation jusqu’à nos
jours : connaissez-vous par exemple la légende noire de Guillaume
de Flavy, le terrible capitaine de Compiègne pourtant seigneur du
magnifique château de Nesles-en-Dôle ? ou le curieux destin du
grand donjon de Montépilloy dont les vestiges dominent fièrement,
depuis près de six siècles, le plateau du Valois et la ville de
Senlis ?
Que vous soyez déjà passionnés d’architecture, d’histoire et d’archéologie ou simples curieux, nos visites guidées, nos brochures, nos expositions vous surprendront en vous signalant le détail architectural invisible ou en vous résumant l’anecdote significative qui a fait l’originalité de chaque site, de chaque personnage, de chaque territoire.
Loin des poncifs, de la légende noire du Moyen Âge, des idées
préconçues sur les salons des palais du XVIIIe siècle ou
l’industrialisation et les guerres en Picardie, nous proposons une
relecture de l’histoire de France : la passionnante
aventure des hommes et femmes, illustres ou anonymes, qui
ont façonné le paysage, les sites et les édifices que nous
observons et parcourons quotidiennement.
Faites-nous confiance : l’histoire, ce n’est pas qu’une longue
liste de dates et de faits inscrits dans la marge d’un cahier
d’école, et l’architecture n’est pas qu’une question de forme de
fenêtre et de hauteur de mur !
Aquilon, c’est aussi le nom de plusieurs navires de la marine royale au XVIIIe siècle. Et à bord, un équipage qui a de la bouteille :
Nicolas Bilot, le capitaine de cette équipée, un temps libraire puis historien et archéologue depuis 5 ans. Passionné, c’est-à-dire aussi bavard qu’énergique ! Mais voilà, j’ai à la fois le virus de la recherche et celui du partage, alors j’ai jugé bon d'essayer de me lancer pour accompagner les propriétaires de sites qui sont désemparés face au travail que nécessite la compréhension et la valorisation de leurs édifices. Beaucoup de monuments pourraient ouvrir leur porte, mais encadrer la visite et tenir un discours à la fois riche, varié et accessible est un pari difficile pour un amateur. C’est là que je sors du bois pour apporter ma contribution : permettre de renouveler l’approche et de faire découvrir des sites nouveaux. Mais je ne pouvais pas réaliser cela seul.
Morgan, le pilote et cartographe. Morgan, qui est le benjamin à bord, est l’homme du savoir et du savoir-faire, celui qui oriente nos recherches, celui qui aime tellement l’histoire que je crois qu’il rêve en latin ! Sans les recherches de Morgan, pas de notice, pas de brochure, pas d’exposition. Bon, il faut savoir parfois même lui demander de stopper, car là où vous attendiez une synthèse de 30 pages sur un édifice, vous recevez deux volumes d’un kilo chacun sur l’histoire des cinq abbayes voisines « qui sont incroyables j’te dis ! ».
Raphaëlle, c’est l’archéologue-guide : une espèce
rare ! Elle est la doyenne du navire mais probablement la plus
jeune de cœur et d’âme. Elle a un parcours étonnant, plusieurs
activités professionnelles puis une licence d’archéologie validée à
Beyrouth au Liban et un master à Paris avec une spécialité de
préhistorienne, et près de 10 ans de chantiers. Mais voilà : elle
est venue habiter l’Oise et la voici tombée amoureuse de notre
patrimoine picard… On t’a bien eue ! Bref, si Raphaëlle avait un
poste à bord, ce serait surement la vigie car elle voit loin, ou le
maître d’équipage puisqu’elle supervise tout.
Marie, c’est le futur peintre de marine, l’artiste à bord, parce qu’il faut bien quelqu’un pour illustrer nos récits… Mais c’est là que vous intervenez !
Marie, elle est indispensable. Tellement indispensable qu’on sait que nous la recruterons un jour. Peut-être en janvier prochain. Mais nous ne sommes pas les seuls à vouloir Marie, et nous ne voudrions pas la voir convoler ailleurs et perdre tout ce qu’elle pourrait apporter à notre aventure.
Car Marie, riche d’une expérience de 7 ans de chantiers de fouille, c’est la dessinatrice, l’archéologue du bâti, l’arme ultime qu’on dégaine quand on a besoin de modéliser ce que l’on croit avoir compris : un plan, une restitution en 3D, un montage photographique, peut-être même une vidéo. C’est aussi elle qui pourrait assurer la mise en page de tous nos supports : brochures, panneaux d’exposition, signalétique, etc. Pour avoir déjà travaillé avec elle sur ce point dans le milieu associatif, nous savons qu’elle sait y faire ! Et elle a une autre corde à son arc, elle peut même effectuer la veille de notre site internet : mise-à-jour, corrections, référencement… Pour à peine 30 ans !
In-dis-pen-sable vous dis-je !
Et avouez que vous-mêmes vous n’avez déjà plus envie de vous passer d’elle ?
Alors l’idée est simple. Le recrutement de Marie nous demande un effort de trésorerie. Comme toutes les jeunes structures qui se lancent, nous avons déjà beaucoup sollicité les banques et nos partenaires, pour les investissements matériels notamment, et nous avons pourtant encore besoin de fonds pour ne pas laisser passer cette chance d’augmenter notre équipe d’un précieux membre.
Il faut bien avouer que créer une entreprise dans le patrimoine en 2016 est déjà une idée folle. Alors si vous vous sentez l’âme de nous soutenir et d’aider à la création d’un emploi, suivez le guide (et c’est le cas de le dire !) :
En apportant votre soutien financier (5, 20, 50, 80 ou plus), vous indiquez la confiance que vous portez en notre projet et en le travail de Marie. En échange, quelques contreparties dont la plupart sont exclusives à cet évènement.
En partageant notre projet avec votre famille, vos amis, vos collègues, vos connaissances, vous contribuez activement à sa réussite, et ainsi à renforcer la cohésion à bord du vaisseau Aquilon qui ne manquera surement pas de vous faire découvrir un patrimoine inattendu.
Pour Aquilon actuellement, le recrutement de Marie est au mieux envisageable pour janvier 2017. C’est loin.
Avec les 6000 € que nous espérons récolter ici, en profitant des nouvelles aides à l’embauche et en incluant les charges, nous pouvons recruter Marie dès octobre. Et ça tombe bien : d’une part nous avons besoin de son savoir-faire pour la réalisation d’une brochure et d’une exposition pour l’hiver prochain (dont vous pourrez donc profiter), et nous avons par ailleurs une importante mission de prévue pour la fin de l’année, pour laquelle le travail de Marie conjugué à celui de Morgan serait idéal ! Sans elle, nous pourrions perdre ces contrats…
Ensuite, Si nous dépassons cet objectif de 6000 €, la philosophie est simple : Marie sera recrutée un mois plus tôt par tranche de 2000 € supplémentaires. Et cerise sur le gâteau : si nous réunissons 12000 €, soit le double de l’objectif initial, Marie ne sera pas seulement recrutée au 1er juillet mais aussi immédiatement formée à un important logiciel de dessin archéologique ! Ceci est possible car les économies d’échelle que sa gestion du site internet nous permettrait de faire tout au long de la saison estivale plutôt que d’externaliser cette tâche, couplées à des missions de fond que nous pourrions lui confier immédiatement, nous permettront de saisir l’opportunité de la recruter plus rapidement.
Si vous aimez ce projet et si vous désirez participer, vous pouvez contribuer en choisissant le don qui vous convient et nous aurons le plaisir (particulièrement Marie) de vous remercier tous personnellement.
Un grand merci d’avance à tous ceux et toutes celles qui participeront ou inciteront leurs proches à participer au nouveau recrutement de l’équipage d’Aquilon.
Et retrouvez-nous sur : www.aquilon-decouverte.com !
F. Nietzsche